Drôle d’été : 5 traces de bronzage cultes
Après ces longs mois qui nous ont injustement privé.e.s de vitamine D, on a qu’une hâte : se dorer la pilule tout l’été à la plage. On se voit déjà revenir avec un teint divinement hâlé que notre entourage ne nous soupçonnait même pas capable d’obtenir. Chaque année pourtant c’est la même chose. Malgré les avertissements quant aux dangers du soleil, il y a toujours quelqu’un pour aller un poil trop loin. Une fois c’était vous, l’autre fois votre sœur, et celle d’après votre grand-père. Tout le monde a eu le droit aux improbables traces de bronzage. Retour sur 5 grands classiques qui ont parsemé vos drôles d’étés :
Le bronzage agricole
C’est le bronzage typique d’un été à la campagne ou à la montagne. Ses principales victimes : cyclistes invétérés, vendangeurs fous et mordus d’alpinisme. Il s’attrape généralement après un certain temps passé à l’extérieur, avec zéro protection solaire. L’arme fatale du bronzage agricole ? Le marcel. Ce simple vêtement d’apparence si innocente qui vous joue des tours chaque été. Quand vous l’aviez acheté, vous l’imaginiez comme votre futur meilleur ami. Votre marcel se marierait avec toutes vos tenues et envies, pensiez-vous. Mais ça c’était avant de découvrir avec effroi les traces de coup de soleil qu’il vous préparait en retour. C’est simple, maintenant vos ami.e.s vous surnomment carrément Marcel.
Le bronzage lunettes de soleil
Ce bronzage est l’un des plus fourbes. Comment un accessoire censé nous protéger du soleil peut-il se retourner contre nous ? On se sent en toute sécurité derrières ses Ray-Ban et, pof ! On les enlève pour découvrir notre visage tout rouge et une belle trace bien blanche qui s’étend d’une oreille à l’autre en passant par l’arête du nez. Heureusement la contrepartie de ce bronzage est qu’il est l’un des plus accepté, stylistiquement parlant. La trace de lunettes, si elle est maîtrisée, vous donnera un air de champion.ne du Vendée Globe ou d’habitué.e de la Croisette. À utiliser avec parcimonie tout de même.
Le nez rouge
C’est sans doute le plus redouté des vacancièr.e.s pour la simple et bonne raison qu’il est impossible à cacher. Si vous pouvez dissimuler vos traces de marcel sous un t-shirt ou vos traces de lunettes derrière ces dernières, vous n’allez en revanche pas vous balader avec un cache-nez. Le bronzage nez rouge, façon Bozo le clown, ne pardonne pas. Notre nez étant en effet le principal élément à faire saillie sur notre visage, il capte le soleil à tous les coups. Et le pire dans tout ça c’est l’étape d’après, quand votre peau se met à peler. Mais cet été, on ne vous y prendra plus. À vous le bronzage uniforme et le nez intacte à faire pâlir de jalousie Cléopâtre.
Le maillot une pièce
Ce petit chouchou des modeuses s’est réinvité en force dans les dressings ces dernières années. Amour du vintage oblige, le retour du maillot une pièce était inévitable. Certes, il vous donne des airs de sauveteuse d’alerte à Malibu. Mais il vous donne aussi quelque chose que vous n’aviez absolument pas demandé : des traces de bronzages totalement improbables. C’est là la dure loi du maillot. Et encore, on ne parle même pas des traces de trikini… La solution est simple : appliquez votre crème solaire sur tout votre corps, avant d’enfiler le maillot. Cela évitera que vous ne cramiez en couches superposées si ce dernier bouge.
La main de ce.tte pote qui vous faisait une blague
C’est le seul bronzage contre lequel vous ne pouvez pas vous prémunir avec de la crème. Malheureusement, il y aura toujours auprès de vous un.e pote qui aime un peu trop les blagues. Si cette personne décide de vous jouer un tour et de poser sa main sur votre dos pendant que vous roupillez paisiblement sur votre serviette, peu importe la quantité de crème appliquée. La différence de bronzage entre votre dos et la partie où était posée la main sera inévitable. La solution ? Garder ce.tte pote très à l’œil. Avec un peu de chance cet été, il/elle se lassera de votre méfiance et ira choisir d’autres victimes. Néanmoins, respect pour lui/elle, aussi insupportable qu’il/elle soit, pour avoir eu la patience de garder sa main sur votre dos sans bouger pendant 45 minutes.
La bonne nouvelle dans tout cela c’est que, malgré la gêne qu’on peut éprouver sur le coup, ces indésirables traces finissent toujours pas disparaître. Biafine, après-soleil, tranches de tomates… les remèdes sont nombreux. En moins de deux, vous serez débarrassé.e de vos rougeurs. Mais avant que les traces ne disparaissent, pourquoi ne pas garder un souvenir de ce drôle d’été où vous avez un peu trop bronzé ? Cette trace de main sur votre dos, ou ces marques de marcel sur vos épaules, feront des cartes postales personnalisées désopilantes à envoyer à vos proches. Après tout, l’humour reste votre meilleur allié dans ce genre de situations. Il ne vous aidera pas à faire disparaître les coups de soleil plus vite certes, mais il créera de sacrés souvenirs, et de sacrés fous-rires !