Inde : ma première retraite de yoga
Dans un monde de plus en plus virtuel et consumériste, il peut sembler compliqué de garder le sens des priorités. Beaucoup de personnes ressentent un manque de spiritualité qu’ils cherchent à combler. Chez Fizzer, comme vous le savez, notre passion c’est les voyages. Nous pensons qu’ils sont la clef de l’enrichissement personnel et, souvent, un premier pas vers une forme de paix intérieure. De plus, nous encourageons les femmes à s’affirmer par le voyage de façon indépendante. C’est pour cela que nous avons voulu partager avec vous le récit de Clémence et de sa première retraite de yoga en Inde.
« Je n’ai jamais été une très grande voyageuse contrairement à beaucoup de mes amies. Bien sûr j’aime découvrir des nouveautés mais la peur de l’inconnu et de la solitude m’a souvent retenue de partir loin.
Et puis, petit à petit, je me suis sentie oppressée par ma vie à Paris. J’avais l’impression que mon quotidien, pourtant très rempli, n’était qu’une succession de nouvelles expériences plus vaines les unes que les autres. Un nouveau concept store par-ci, une nouvelle expo par-là, toujours plus de restaurants gourmets à tester etc. etc.
Pourquoi réaliser une retraite de yoga en Inde ?
Un soir où j’avais justement décidé de ne pas participer à un énième évènement branché, je suis tombée sur le film Mange, prie, aime. Julia Roberts y joue une new-yorkaise désabusée qui finit par partir seule à l’aventure en Italie, en Inde et à Bali. Cette quête spirituelle m’a tout de suite plu. Elle avait beau être un peu édulcorée à l’américaine, je me suis dit « et pourquoi pas moi ? ».
Peut-être que ce vide intérieur que je ressentais était en partie dû à ma vie matérialiste qui tournait en rond à Paris. Je n’avais aucun moment à moi, propice au recueillement. J’ai alors pensé qu’il était peut-être temps de sortir de ma zone de confort et de partir loin. Pour la première fois de ma vie j’allais me dépasser.
La préparation
Après plusieurs mois de préparatifs et de recherches, mon choix de destination s’est fixé sur Rishikesh. Cette ville d’Inde s’est imposée à moi comme lieu parfait pour ma retraite de yoga. Située au pied de l’Himalaya, c’est une destination de pèlerinage ainsi que la capitale mondiale du yoga, rendue célèbre notamment par les Beatles. Totalement débutante dans cette pratique, j’avais hâte de découvrir ses bienfaits si célèbres.
J’ai réservé ma retraite à travers le site BookYogaRetreats. J’ai choisi un séjour de 8 jours au Moksha Ashram, un ashram étant un ermitage en Inde. Le site fonctionne grâce à un système de pré-paiement. Tout y est très bien détaillé : programme journalier, activités annexes, repas, philosophie enseignée etc.
En guise de préparation personnelle, j’ai commencé à me renseigner sur les bases du yoga, même si cela n’est pas un prérequis pour la retraite. Deux semaines avant le départ, j’ai également modifié mon alimentation en supprimant progressivement tous les aliments transformés et les toxines. C’est fortement conseillé pour être déjà un peu habitué.e à une routine saine qui sera votre quotidien une fois là-bas. Enfin, j’ai fait le point sur moi-même et me suis posé les questions que je souhaitais éclaircir grâce à ma retraite. J’ai acheté un carnet de voyage où j’ai noté toutes mes interrogations et mes envies.
L’expérience
Mes proches s’inquiétaient de ce départ qui me ressemblait si peu. Or, il a été un pilier de mon chemin vers l’acceptation de moi-même.
Pour commencer, le seul fait de me lever assez tôt chaque matin pour voir le soleil se lever a été une source de bien-être incroyable. Autrefois, j’aurais tout donné pour rester sous la couette le plus tard possible. Mais le rythme de vie au Moksha Ashram m’a permis de voir les choses sous un tout autre angle.
Une journée typique lors de ma retraite commençait par une purification du nez (Jala neti), puis une session de yoga ashtanga vinyasa, des exercices de médiation guidée et des exercices de respiration. Le tout était bien sûr ponctué de trois repas végétariens soigneusement élaborés selon les principes ayurvédiques et yogiques. Deux massages étaient également inclus lors du séjour, ainsi qu’un bilan d’aura et beaucoup d’autres avantages.
Ce qui m’a le plus marquée lors de cette retraite c’est la bienveillance de tout le monde. J’ai pris conscience du fait qu’à Paris je vivais de manière très égoïste. À Rishikesh en revanche, chacun était tourné vers l’autre. J’ai ressenti pour la première fois ce que pouvait être l’osmose avec soi-même mais aussi avec autrui. Je me suis fait de très bons amis sur place avec lesquels j’ai gardé contact. J’ai aussi été marquée par le professionnalisme du personnel qui est à l’écoute 24h/24 en cas de besoin.
Bénéfices post-retraite
Cette retraite de yoga en Inde a été indubitablement l’expérience la plus enrichissante de ma vie. D’abord par le fait de voyager seule en sac à dos. En tant que femme, mes parents étaient terrifiés à l’idée que je sois vulnérable à l’autre bout du monde. Cette retraite m’a non seulement permis de dépasser mes craintes mais aussi de prouver qu’il est tout à fait possible pour une femme de partir loin et seule.
Grâce à la méditation enseignée par les professeurs du Moksha Ashram, j’ai fait le point sur moi-même. J’ai pu apporter de la lumière sur toute une partie des questions personnelles que j’avais notées dans mon carnet avant le départ. J’ai pris le temps pour moi, mais aussi pris le temps pour les autres et cela m’a fait un bien fou. Cette retraite de yoga en Inde m’a permis de redécouvrir le sens des valeurs comme l’amitié, le partage, le recueillement.
Une fois rentrée chez moi, tous mes proches m’ont trouvée changée, dans le bon sens du terme. J’avais un meilleur teint, un côté tonifié et apaisé. Mais plus que physiquement encore, c’est mentalement que la différence s’est fait sentir. Je suis aujourd’hui une personne beaucoup moins nerveuse, craintive, impatiente. Mon séjour à Rishikesh n’a pas tout résolu pour moi mais il a été le merveilleux début d’une quête de bien-être personnel.
Et maintenant, je n’ai qu’une envie, c’est y retourner… ! »
Si vous aussi vous ressentez un besoin d’évasion et de reconnexion avec vous-même, pourquoi ne pas envisager une retraite de yoga ou un périple en sac à dos à l’autre bout du globe ? N’oubliez pas de documenter votre séjour, à travers un carnet de voyage et des photos. Vous pourrez même les envoyer à vos proches par carte postale personnalisée, leur faire partager vos découvertes… et les rassurer quant au fait que vous ne vous êtes pas perdu.e dans la jungle !