Comment sont créées vos cartes postales ?

Saviez-vous que vos cartes postales étaient imprimées à Dives-sur-Mer en Normandie ? Saviez-vous qu’elles passaient quotidiennement entre les mains de Vincent, Maël et Clochette ? Dans cet article, Maël, Responsable de Production chez Fizzer, nous raconte comment sont imprimées et envoyées vos cartes postales.

Qui est Maël ? 

Maël a 27 ans et travaille chez Fizzer en tant que Responsable de Production. Il a d’ailleurs été le premier employé de la start-up ! Depuis 2 ans maintenant, toutes les cartes postales que vous créez passent entre ses mains. C’est grâce à lui qu’elles prennent forme, sont mises sous enveloppe et remises à La Poste.

« Je suis le premier employé de Fizzer. À la base, j’ai fait une formation pour être enseignant d’EPS. J’ai commencé par faire une saison chez Fizzer pour réaliser la mise sous pli manuelle. À la fin de l’été, Vincent et Baptiste m’ont proposé le poste de Responsable de Production. J’ai trouvé le job super intéressant : j’allais m’occuper de la production des cartes de A à Z ! »

D’ailleurs, comment sont créées vos cartes postales ?

La création des cartes commence avec la partie « pré-print » ou « pré-impression ». Cette étape concerne le côté immatériel de la carte postale. Dans un premier temps, Maël contrôle les cartes à annuler et les fautes d’orthographe dans les adresses. Lorsque vous nous communiquez une annulation d’envoi le matin, Maël s’en charge ! 🙂

Ensuite, vient une phase de téléchargement et de montage des fichiers. Pour cela, il utilise le logiciel Adobe Acrobat qui lui permet de combiner les PDF. Lorsque ces fichiers sont montés, Maël s’occupe de l’impression. Il imprime les cartes postales par groupe de 1000. Eh oui, ça en fait des cartes !

« Je lance les impressions sur une imprimante spécifique Canon. Lorsque les cartes postales sont imprimées, je vais les découper avec le massicot puis nous nous chargeons de la mise sous pli avec Clochette et Vincent. Avant, nous réalisions la mise sous pli à la main. Maintenant, nous avons une machine qui permet de le faire automatiquement. Cette machine a été conçue en Angleterre par un groupe qui s’appelle KAS, situé au nord de Londres. »

La machine de mise sous pli est un passage incontournable pour tout nouvel employé Fizzer. Pourquoi ? Elle permet de mieux comprendre la production des cartes postales et elle est tout simplement hypnotisante. On doit vous avouer qu’on pourrait regarder ces vidéos en boucle pendant des heures !

Comment fonctionne la machine de mise sous pli ?

Chez Fizzer, les enveloppes arrivent vierges. Après l’étape du massicot, nous plaçons les blocs de cartes postales dans la machine. Chaque carte dispose d’un code datamatrix que vous pouvez d’ailleurs observer sur les vôtres. 😉 La machine flashe le code. Ainsi, la carte réalise son petit bonhomme de chemin grâce à de nombreux capteurs : elle est glissée dans une enveloppe, l’enveloppe est collée, fermée puis retournée pour voir son adresse imprimée au recto. Le code datamatrix flashé en début de chaine permet d’identifier la carte et d’y associer la bonne adresse.

Lorsque cette étape est terminée, nous récupérons toutes les enveloppes puis les vérifions une à une avant de les placer dans des caissettes destinées au facteur.

« Généralement, nous réalisons deux tournées : une le matin, une autre l’après-midi. On va diviser les envois nationaux et les envois internationaux. Les envois nationaux partent dans des caissettes oranges jusqu’aux centres de tri de Mondeville et de Rennes. Nous plaçons les envois internationaux dans des caissettes bleues puis nous les séparons à nouveau en deux : les cartes à destination de l’Europe et les cartes à destination des autres continents. »

Combien de cartes postales sont imprimées chaque jour ?

« En période creuse, nous imprimons entre 3000 et 5000 cartes par jour. Un peu plus pendant les vacances scolaires (hors été). Pendant les jours fériés, le courrier ne peut pas être récupéré par le transporteur. Nous imprimons donc les cartes postales le jour suivant. Nous en imprimons aux alentours de 8 000. »

«  La mécanique est la même pour les week-ends. Le lundi est une journée chargée puisque nous imprimons les cartes du vendredi soir, du samedi, du dimanche et du lundi. Le lundi, nous ne sommes jamais en dessous de 12 000 cartes postales. »

« En été, c’est tout autre chose. En juillet, on va être entre 10 000 et 20 000 cartes par jour. Tout au long du mois d’août, on va avoir au minimum 35 000 cartes par jour avec des pics allant jusqu’à 50 000.  Sur deux mois, nous envoyons plus d’1 million de cartes postales. »  

Quels sont tes plus grands défis au quotidien ?

« Notre plus gros défi est de répondre chaque jour, en temps et en heure, à la demande. C’est le coeur de mon métier. Je peux dire qu’il y a deux piliers : 

1- La qualité de la carte postale : chaque jour, essayer de prendre en compte les remarques des utilisateurs, vérifier l’impression, vérifier les couleurs, la propreté et la découpe des cartes postales. Je vérifie constamment les machines pour que la carte postale soit parfaite. Le produit doit être le même pour tous et d’une qualité exceptionnelle. 

2- Délivrance dans l’heure : les machines permettent d’imprimer plus vite mais peuvent aussi tomber en panne. Lorsque ça arrive, il faut avoir le temps de se retourner et de passer en mode manuel. Parfois, cela peut conduire à un petit retard. On accélère alors le rythme pour que tout soit prêt lorsque La Poste arrive à 15h30» 

Une petite anecdote à nous raconter ?

« Un été, la machine est tombée en panne. Étant donné le nombre de cartes postales à imprimer, on a appelé tout le monde à la rescousse. On a ressorti toutes les anciennes machines : la petite imprimante et la colleuse. Tout le monde a mis les cartes postales dans les enveloppes à la main.  Pour s’assurer que les cartes allaient bien avec les bonnes enveloppes, on passait chaque enveloppe au dessus d’un flash de téléphone. »

Le saviez-vous ? 

Maël est aujourd’hui capable d’imprimer 50 fois plus de cartes que Baptiste & Vincent il y a 3 ans !