Drôle d’été : je suis arrivée sur une plage nudiste
Chez Fizzer, on aime se renouveler et vous proposer en permanence de nouveaux modèles pour vos cartes postales personnalisées. Les grandes vacances arrivant, on s’est souvenu des situations estivales improbables que nous avions vécues dans notre vie. On a alors créé une série de cartes pour mettre à l’honneur vos drôles d’étés ! Et puis on s’est dit, quoi de mieux qu’un témoignage pour accompagner ces illustrations ? C’est pour cela que nous avons choisi de partager avec vous le récit de Charlotte et de son arrivée impromptue sur une plage nudiste.
« C’est l’histoire de mes amis et moi, et de nos vacances à l’île d’Oléron. Ma grand-mère a une maison là-bas et j’avais promis que j’y emmènerais ma joyeuse bande de copains du lycée. Comme c’était moi qui accueillais tout le monde, je me mettais bien sûr un peu la pression.
Pour mes amis et moi, ces vacances à la mer étaient les premières sans parents, uniquement entre jeunes. Tout le monde avait soif d’aventure et de liberté. Ce que nous voulions avant tout cet été-là c’était nous défouler et faire la fête.
Bien sûr, Oléron oblige, j’avais vanté les mérites des ravissantes plages sauvages de l’île à mes amis. Dans le train, on s’y croyait déjà. Dès notre arrivée à la maison de ma grand-mère, tout le monde se met en maillot de bain. On me réclame pour savoir où nous devons aller nous baigner.
Le fait est que, même si c’est la maison de ma grand-mère, je n’y avais pas mis les pieds depuis plusieurs années. Je n’avais donc aucune idée des plages à tester sur l’île d’Oléron. Je me tourne alors vers Internet, mon meilleur ami, et je cherche une plage préservée et peu touristique. C’est alors que je tombe sur la plage des Saumonards. Je fais une recherche très sommaire et les quelques photos que je vois de la plage me paraissent parfaites. De grandes étendues de sables fins avec des herbes hautes qui se balancent dans le vent… Rien de tel pour une après-midi détente avec mes amis.
Nous préparons alors le sac : parasol, raquettes de plage, serviettes… tout y est. Et nous voilà partis pour la fameuse plage des Saumonards ! Mes amis me taquinent car j’ai la réputation de toujours nous embarquer dans des plans farfelus. Sauf que cette fois-ci, je leur assure que ce sera une réussite totale.
On accède à la plage à pied en traversant une forêt de pins pour ensuite déboucher sur les dunes. Jusqu’ici, rien à dire, mes amis sont conquis. Ouf ! Nous allons alors nous trouver un petit coin pour poser nos serviettes. Trop occupés à nous lancer des vannes et nous courir après, nous ne prêtons pas attention à notre entourage. Ce n’est qu’une fois assis sur nos serviettes, que l’un d’entre nous lance « euuh, c’est moi ou les gens sont très peu couverts sur cette plage ? ». Après avoir parcouru les alentours du regard, il n’y a plus de doute, nous sommes bel et bien arrivés sur une plage nudiste.
Tout le monde éclate de rire. Je suis bien sûr la première visée : on me soupçonne d’avoir organisé tout ça exprès. Je leur assure que je n’en savais rien ! On se demande alors s’il ne serait pas opportun de partir puisque nous ne sommes pas vraiment du genre naturiste. Il faut imaginer nos têtes d’adolescents choqués devant toute cette nudité. Des grands, des petits, des minces, des chauves… tous les types de nudistes sont présents devant nos yeux ébahis. Mais finalement nous sommes séduits par l’aspect sauvage de la plage. En plus, elle offre même une vue sur fort Boyard ! Personne n’a vraiment envie de bouger, alors on décide de rester.
Au début, tout le monde reste habillé et essaye de faire abstraction des naturistes. Mais rester plusieurs heures sur une plage nudiste en maillot de bain c’est un peu gênant. Alors, contre toute attente, je décide de sauter le pas et me mets toute nue. Mes amis n’en reviennent pas mais finissent par m’imiter. Chacun a son excuse… L’une de mes amies prétend que son maillot de bain la serre trop. Un autre marmonne qu’il est en fait allergique au nylon. Résultat des courses : nous sommes nus comme des vers et avons rejoint le clan des nudistes. Sauf que, bien sûr, c’est la première fois que nous nous voyons dans un tel accoutrement, pour ainsi dire.
L’après-midi passe et petit à petit tout le monde se détend. Les activités normales de la plage reprennent leur cours : les uns jouent aux raquettes, les autres lisent, et les moins frileux se baignent. Le soir venu, nous commençons à avoir froid (logique !) et décidons de rentrer. Tout le monde se rhabille. Pendant le retour, nous avons tellement de choses à nous raconter. Sur la plage, c’était comme si nous n’avions pas osé, de peur de changer d’avis et de faire demi-tour. Mais après coup, chacun partage son ressenti de cette après-midi la plus folle de notre séjour.
Inutile d’ajouter que nous avons passé le reste des vacances à bien vérifier le type de plage où nous allions. Nous ne nous sommes pas revus tous nus et avons décidé que ce serait notre secret des vacances. Finalement ce drôle d’été sur une plage nudiste nous a énormément liés et, bien que nous n’ayons jamais réitéré l’expérience, nous n’avons rien regretté. Au contraire ! C’était un moment unique dont nous nous rappellerons avec le sourire pendant des années. Par contre, autant vous dire que, depuis, j’ai vraiment mérité ma réputation de trouveuse de plans farfelus ! »
Si vous aussi, vous avez vécu de drôles d’étés, lors de vacances à la mer ou ailleurs, n’hésitez pas à partager votre expérience avec nous. Vous nous inspirerez peut-être de nouveaux modèles pour nos cartes postales personnalisées. Racontez-nous tout sur nos réseaux sociaux ou en nous écrivant à hello@fizzer.support.