La vie de digital nomad selon Hugo

Saviez-vous que Fizzer fait partie des entreprises qui fonctionnent en 100% remote ? C’est-à-dire que tous nos employés sont en télétravail en permanence. Le remote possède de nombreux avantages, à commencer par le fait qu’il ouvre le champ des possibles. Grâce à cette nouvelle façon de travailler, le monde n’a plus de limites pour vous. Vous pouvez vivre aux quatre coins du monde tout en travaillant pour la même entreprise. C’est le choix qu’a fait Hugo, ingénieur data chez Fizzer et digital nomad. On lui a donc posé quelques questions dans le but de vous fournir des conseils, au cas où vous aimeriez tenter l’expérience vous aussi.

Depuis quand travailles-tu en remote ?

En général, les mots qui ressortent le plus quand on parle de culture remote sont les termes « Liberté » et « Flexibilité ». En dehors des avantages et des inconvénients liés à ce mode de vie, c’est surtout un bon moyen de sortir de sa zone de confort et des schémas traditionnels qui rythment nos vies. Pour ma part, obtenir une indépendance géographique et financière a été mon objectif durant les deux années qui ont précédé ma décision. J’ai donc commencé par accepter un premier poste fixe à Montréal en 2018. J’ai finalement rejoint les équipes Fizzer en Mars 2019 où j’ai pu commencer ma vie en tant que digital nomad.

Comment as-tu pris la décision de partir voyager seul ?

Portrait de Hugo pendant son voyage

J’étais déjà très au courant de la communauté DN (digital nomad) avant de connaître Fizzer et surtout très captivé par le « slow travel ». Beaucoup de personnes trouvent leurs havres de paix dans un club de sport, une association ou à travers une communauté. Dans mon cas, vivre en remote m’est apparu comme l’un des meilleurs moyens de retourner à l’essentiel. La décision s’est donc faite très naturellement. J’ai contacté mon boss pour lui annoncer ma volonté de partir de Paris. En deux temps trois mouvements, tout était prêt pour partir.

As-tu un pied-à-terre quand tu reviens en France ?

Voyager en tant que digital nomad

En général, je rentre à Paris pour voir mes parents, à Bayonne pour le reste de ma famille, à Metz pour mes amis d’enfance et à Lausanne pour mes confrères universitaires.

Dans quels pays as-tu travaillé/vécu ? Lequel as-tu préféré jusqu’à aujourd’hui ?

Marché à Bangkok, Thaïlande

La langue, le climat, la culture, les conventions sociales sont autant de paramètres qui rendent un pays unique. Mais le gap est d’autant plus saisissant lorsque l’on change de continent. J’ai vraiment apprécié vivre à Montréal. Les québécois sont très ouverts ! Le coût de la vie n’est pas trop élevé et la ville dispose d’une atmosphère particulière. Par ailleurs, j’adore tout particulièrement la Thaïlande. La culture est riche, la nourriture est incroyable, les gens sont ouverts d’esprit (notamment grâce au bouddhisme) et le pays regorge de surprises. On ne s’ennuie jamais !

Quelles sont tes prochaines destinations ?

Photo de Bangkok prise par Hugo, digital nomad chez Fizzer

Prochaine étape : Bali. C’est l’endroit le plus apprécié au monde par les travailleurs remote et ce sera ma première fois sur place. J’espère que la province indonésienne sera à la hauteur de sa réputation ! Je rentre ensuite en Europe pour une semaine de debrief à Barcelone avec l’équipe Fizzer au grand complet. Que de bonnes choses en perspective !

Comment t’organises-tu pour travailler/te coordonner avec tes collègues ?

Chaque semaine, j’effectue un bilan de mon travail avec mes managers afin d’évaluer ce qui a été fait. Ensuite, je classe mes prochains objectifs par ordre de priorité. La majeure partie des communications se passe sur Slack (messagerie d’entreprise) ou via des visioconférences. Il m’est donc possible de solliciter de l’aide de la part des différentes équipes lorsque j’avance dans mon travail. Au quotidien, j’aime bien étaler ma journée et rester concentré quand je travaille mais tout dépend vraiment du contexte (fuseau horaire, meetings, humeur).

Quelques conseils pour faire ses premiers pas de digital nomad ?

Il faut croire en ses objectifs, être créatif, se laisser du temps et penser « out of the box ». Bien évidemment, il est nécessaire de se renseigner avant de partir à l’étranger. Il faut respecter les démarches administratives (notamment les durées de séjour), déclarer sa carte bleue à l’étranger, avoir une seconde carte de crédit ou un compte Western Union. Je recommande d’avoir des backups de tous ses fichiers professionnels ainsi qu’une checklist de ses effets personnels.

Un conseil que j’applique moi-même : éviter de changer de ville trop souvent. J’essaie de rester trois mois au même endroit en cherchant une immersion sociale plutôt qu’une expérience touristique. Enfin, il faut faire le maximum pour s’offrir les meilleures conditions de travail possibles. Ce qui implique d’avoir un bureau, une connexion internet béton, un bon éclairage et si possible un double écran et se sentir à l’aise sur son domaine de compétences, quitte à se spécialiser afin de pouvoir être suffisamment indépendant et compétitif.

L’expérience d’Hugo, comme celle d’autres nombreux digital nomads, prouve qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer. Les retours quant à ce mode de vie sont quasi unanimes : l’expérience sociale qu’on en retire est incroyable. L’essentiel est d’assurer sa sécurité personnelle (carte bleue, visa, papiers…). Comme dans tout voyage finalement ! Il faut également s’assurer d’avoir les bons outils de travail. Alors si vous travaillez déjà en remote en France, pourquoi ne pas tenter l’expérience dans un autre pays ? Si vous êtes encore à la recherche d’un travail en remote dans votre pays ou à l’étranger, rendez-vous sur remotive. Vous pouvez également vous mettre à votre compte, ou bien proposer directement ce mode de travail à un employeur. Sait-on jamais ! Quoi qu’il en soit nous ne pouvons que vous encourager dans cette démarche qui sera forcément bénéfique. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire sur hello@fizzer.support